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Analog / France

Ô Paris, tu paries que je te quitte Paris ?

Ô Paris, tu paries que je te quitte Paris pour l’expatriation outre-atlantique ?

Je ne pensais pas avoir à le dire un jour, et surtout après aussi peu de temps mais…

View of Paris

FLASHBACK. Juin dernier. Il est environ 16h30, nous venons d’arriver à la gare d’Östersund après quelques péripéties qui ont marqué l’aventure de ce voyage in Sweden, afin de prendre le train qui nous conduira à Luleå pour poursuivre notre road trip. Comme à chaque fois, on check le réseau wifi dispo de la gare pour prendre quelques nouvelles et en donner. Le matin même, dans le bus qui nous conduisait de Mora à Östersund, au beau milieu des incroyables paysages Suédois, nous apprenions que nous étions diplômées pour de bon, officiellement Historiennes de l’art. Cette après-midi là, en quelques clics la nouvelle et sentence tombe. M. et moi même sommes admises au Master auquel nous avions postulé il y a trois mois de cela. Le choc soudain. Le raz-de-marée d’émotions incontrôlable. Tout vole en éclats. Les cartes sont redistribuées. Le monde bascule. Notre voyage prend une toute autre tournure.

ParisParisParis

FLASHBACK. Février dernier. Depuis quelques semaines déjà, les salons des Masters et autres diplômes/orientations Bac+3 se bousculent à Paris. A peine avons nous mis un pied en dernière année de Licence en octobre dernier, que déjà la question de l’après se pose. Alors même que le diplôme de juin nous parait à des années lumières. Si je ne devais garder qu’un seul et unique mot pour qualifier cette dernière année de licence, en dehors de picturalité et toute la clique, c’est indéniablement « Master ». Plus les mois vont avancer, plus il sera sur les lèvres de chacun. Pas une conversation ou il ne fasse son apparition. On sent la pression pointer. Je la sens, car je n’ai aucunement idée de cet après qui nous attend. Je me rends compte que je n’y suis absolument pas préparée. Comme après le Bac. On a tous encore ce doux et naïf sentiment de se voir et rencontrer pour la première fois lors de la pré-rentrée de cette première année. Cette impression tenace que c’était hier. Pourtant, nous entamons déjà notre troisième année tous ensemble. Déjà.

Mes études me plaisent, c’est indéniable. Ma curiosité insatiable et ma soif d’apprendre tendent à être enfin contenues et surtout contentées. Pourtant, cela suffit-il un instant à pouvoir envisager l’après ? Pas le moins du monde. Voilà comment nous nous sommes retrouvées M. et moi à ce fameux salon des études à l’international. On y croyait pas vraiment, avions même failli changer nos plans à la dernière minute. On écume les stands et perdons espoir avec l’accumulation des réponses négatives, des « Ah non, c’est trop spécifique », « patrimoine ? conservation ? Ah non, désolé connait pas »; pour finalement aboutir à celui de l’Udem (l’Université de Montréal). Banco. Contre toute attente, ils possèdent LE master qui fait écho à tous ces mots clefs qu’on ne cesse de rabâcher depuis le début de la matinée. Serait-ce trop beau pour être vrai ?

Toit de ParisLes toits de ParisDouble exposition argentique sur ParisVue sur Paris

FLASHBACK. Avril dernier. Après des semaines de réflexion, et de travail pour constituer LE dossier; après en avoir pleuré et bavé avec B. lors de la rédaction de cette fameuse et non moins cruciale « lettre d’intention » (il y aura quand même eu 6 versions! Et heureusement que cette incroyable et talentueuse professeur d’Art Moderne était là à mes côtés, car c’est bien à elle et elle seule que je dois l’acceptation de mon dossier <3), mon dossier est fin prêt. Je laisse un rein à la poste pour payer l’envoie en Chronopost international, et c’est parti. L’attente commence.

Les jours passent, les semaines s’enchaînent, les mois commencent à s’accumuler. Juin. Les premiers jours défilent et emmènent avec eux le reste d’espoir qu’il pouvait me rester. Je saute dans cet avion pour m’envoler direction la Suède et trois semaines de road trip loin de tout, et laisse s’envoler avec lui toutes convictions et motivations de Master. Tant pis, ca ne se fera pas. Je repars de zéro à la question « Qu’est ce que tu fais l’an prochain ? », et ce voyage tombe à pic pour m’aider à faire table rase des derniers mois et redistribuer les cartes.

Sur le coup, je ne suis pas vraiment déçue, puisque plus ca allait, plus je commençais à me faire une raison. Tirer un trait sur ce Master à Montréal, pour finalement mieux rester et m’ancrer à Paris. Un mal pour un bien. Et puis, je suis si bien à Paris. Pourquoi tout quitter ? Et surtout maintenant, alors qu’on vient tout juste de chambouler le cours de sa vie et de repartir de zéro du point de vue personnel. Ce serait bien trop fou et inconscient !

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FLASHKBACK. 21 Juin dernier. Je passe les portes vitrées de la gare et m’engouffre à grands pas sur le parvis de la gare. J’ai besoin d’air. Ma cage thoracique se comprime et explose quand mon ventre se tord et implose. J’ai besoin d’une claque. Vive à m’en décrocher la mâchoire. J’ai besoin qu’on me secoue. J’ai besoin de réaliser ce qui vient de se passer, est en train de se passer. Réaliser, que je suis bel et bien au beau milieu de la Suède, à des kilomètres de tout, à apprendre que cette voie que je pensais toute tracée et qui avait fini par être balayée à grands brassages d’hélices d’avion, venait finalement de se reconstruire comme une grande, non plus en terre battue mais bien en goudron chaud et immaculé, d’un seul jet. Ne reste qu’à apposer les lignes blanches et le tour est joué. Quelques barrières de sécurité et elle sera fin prête à être empruntée.

La scène est surréaliste. Les sensations et sentiments, des montagnes russes. Je ne sais plus vraiment si je dois rire ou pleurer. Ou bien les deux à la fois. Il a fallu d’un mail, un seul et unique, pour que d’un coup, le point d’interrogation qui prenait place dans vos moindres pensées et réflexions des derniers temps, semaines, se brise en un éclat fracassant et que le précipice qui vous apparaissait si sombre et instable, ne se gonfle, se remplisse et se colmate pour mieux vous offrir un terre plein large et solide, baigné par une lumière limpide et chaleureuse. En une fraction de seconde, l’incertitude a laissé place à la certitude. L’inconnu au prévu. L’interrogation au savoir.

Paris Jardin du LuxembourgParis jardin du LuxembourgBokeh au jardin du Palais Royal

FLASHBACK. Juillet dernier. La paperasse administrative s’entasse. J’ai cessé de compter le nombre de photocopies, de pièces justificatives à fournir pour montrer patte blanche. Nous sommes le 10 juillet, j’ai le numéro gagnant D061 qui va me permettre de déposer ce non moins et fameux dossier de demande de Permis d’Etude, au Service des Visas Canadiens à Paris. Dès lors, l’attente est à nouveau reine. Je dois patienter en me rongeant les ongles, que mon premier dossier, ma demande CAQ (certificat d’acceptation du Québec) soit acceptée et délivrée pour que je puisse après coup obtenir ce permis d’étude. 24 Juillet, la nouvelle tombe. Deux jours après je reçois la validation de mon permis d’étude. Le soulagement de savoir qu’on ne se fera pas refouler à l’aéroport, mais également celui de voir la tournure officielle que prennent les choses. Ca y est, l’expatriation prend une nouvelle dimension.

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FLASHBACK. Il m’a fallu plusieurs jours après l’annonce de mon admission à l’Université de Montréal, pour réaliser ce qui était en train de se passer. Il m’a fallu, m’aura fallu et continue de me falloir plusieurs semaines pour comprendre et surtout apprivoiser ce mélange de sentiments qui m’anime depuis cette nouvelle. Cette symbiose paradoxale entre la joie et la tristesse. Cerner la grandeur et la teneur de chacune. Leur origine et source. Encore hier, lors d’une discussion avec C., mon corps tout entier était tiraillé entre ces deux rives.

Je suis née vagabonde, ai grandi en m’affirmant ainsi, dans cet environnement pour en venir à m’épanouir complètement par ce rythme et cette inconstance, cette partance quotidienne, mensuelle, annuelle. Je n’ai jamais eu de « chez moi », et jusque là, j’aurais été prête à boucler mes valises dès ce soir si on me proposait un projet en Patagonie ou au fin fond de l’Afghanistan. Pourtant, cette fois-ci, les choses sont différentes, il y a Paris.

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FLASHBACK. 1er Août 2012. Après plusieurs semaines, mois de réflexion, je prends la décision de chambouler ma vie et de faire un revirement à 360°. De loin, l’une des plus difficiles mais non moins importantes décisions que j’ai du prendre à tout juste 22 ans. Ce revirement a pris effet ce jour-là, dans cette agence immobilière du 17ème arrondissement de Paris, en signant mon tout premier bail de ma vie. C’était officiel, j’avais désormais mon « chez moi ». Une vie personnelle à (re)construire de zéro, ici même, dans cet appartement, au 6ème étage.

Les jours ont à nouveau défilé, les semaines ont avalé le temps à coup de grandes bouchées affamées. Petit à petit, j’ai su apprivoiser ce chez moi, lui ai donné beaucoup de moi même. Nous nous sommes construits ensemble. Je l’ai soutenu autant qu’il m’a soutenu. Je l’ai rempli autant qu’il m’a contenu. Je l’ai regardé prendre ses marques autant qu’il m’a observé prendre racine. Il est devenu mien. Je suis devenue sienne à Paris. Au fil des mois, j’ai appris à le découvrir, l’admirer, m’y perdre dans le dédales des rues qui l’entourent, dans le tumulte incessant qui l’anime. Il a su me laisser vagabonder, à la lisière parfois du précipice, en gardant sa main bienveillante non loin, pour mieux m’attraper à mon retour. Pour mieux venir m’y blottir aux confins de la nuit noire ou au crépuscule. Il est devenu au fil du temps la transposition concrète et matérielle de la personne que je devenais. Je le quittais le coeur lourd pour mieux le retrouver avec délectation et sécurité. Ces/Ses murs étaient l’expression de mon enveloppe corporelle. Son antre fut mon « moi » interne. Son coeur sage ? Le mien fougueux. Je l’ai emmitouflé l’hiver venu, lorsque la neige s’est abattu contre la verrière de la cuisine et s’accumulait dans la rigole de la fenêtre de la chambre. L’ai enrôlé à chaque bourrasque de pluie qui ruisselait sur la verrière de la salle de bain, pour mieux le laisser m’échapper aux prémices du printemps, en laissant le vent et les rayons du soleil s’engouffrer à pleines volées par chaque fenêtre.

Oui, pour la première fois je me suis sentie chez moi. Je (re)partais de zéro et grâce à lui, je me suis sentie (re)vivre. Il m’a broyé la cage thoracique par son amour et sa bienveillance, pour mieux m’en délivrer les poumons. Il m’a comprimé la tête, pour mieux me la vider et me la libérer. Il m’a (re)cueillit en miettes et à (re)coller un à un les morceaux au fil des mois et des saisons sans poser la moindres question. Je ne lui devais rien, mais il m’a tout donné. Pourtant ce n’était pas gagné. Dès le début, je ne le désirais pas, ne désirais pas son univers. Je m’étais dit tout sauf ici, tout sauf le 18ème, tout sauf Barbès. Et pourtant…Aujourd’hui, je ne me vois pas le quitter, ne me vois pas quitter mon cher Château Rouge. Non je ne me vois pas/plus vivre ailleurs dans Paris, ailleurs que dans cette Vie constante, ce tumulte, cette agitation, ces couleurs, ces senteurs et saveurs, toute cette richesse, en soi. Un an après, après tout ce travail accompli, ces douze mois aussi intenses, semblable à quinze années de vie, j’allais donc tout foutre en l’air ?

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Oui c’est étrange. Contrairement à beaucoup, je ne peux dire que je hais d’amour Paris. Non, je ne la déteste pas autant que je l’aime; puisque pour ça, il faudrait d’abord que je la déteste. Paris, je l’aime toute entière. J’aime ce qu’elle est, cette Liberté maîtresse qu’elle a et représente. Cette possibilité infinie dont elle regorge. Paris c’est tout à la fois. Tout ce qu’on ne soupçonnerait pas, tout ce qu’on aurait envie, voudrait, désirerait. Paris, je l’aimais avant d’y vivre, avant d’y mettre les pieds, et autant vous dire qu’en emménageant en son cœur, il ne pouvait en être autrement. Aujourd’hui il m’est impossible d’envisager ma vie ailleurs en France. Pourtant j’en ai fait des déménagements, j’en ai connu des villes, me suis reconnue au travers de certaines; mais… Non, jamais au grand jamais, je ne pourrais délaisser Paris. Quoi qu’il advienne à l’avenir, je sais que j’y reviendrai comme un aimant. C’est indéniable. Pourtant, au début, la morosité et la solitude de cette nouvelle vie, des premiers temps du moins, auraient dû m’agripper à la gorge jusqu’à m’en étouffer. Mais il n’en fut rien. J’ai pris Paris à bras le corps, m’y suis livrée, l’ai arpentée, m’y suis complu comme jamais. Aujourd’hui, je réalise à quel point je vais la quitter le cœur en vrac. Serré, enchaîné, ligoté, tout ce que vous voudrait, mais oui, lourd comme je ne pouvais m’y attendre en posant mes valises il y a un an.

Depuis le début de l’annonce de cette nouvelle, je reste et demeure bancale. La vagabonde que je suis est excitée à l’idée de tout plaquer et de partir outre-atlantique, d’aller vivre cette aventure qui pour sure, va être un sacré chapitre de ma vie. L’Historienne de l’art que je suis est impatiente et aux anges à l’idée de poursuivre un peu plus l’apprentissage dans cette voie à travers laquelle elle se reconnaît tant, et se demande même si elle ne va pas pousser à une double maîtrise, ou un doctorat. Et puis, le Canada, ce n’est pas vraiment l’inconnu. Montréal n’est pas qu’un point d’interrogation, bien au contraire, c’est le doux souvenir d’un coup de cœur immense, la sensation pour la première fois, à 19 ans, de se sentir « chez soi », de s’y voir vivre. Souvenez-vous de cet incroyable Road Trip que j’avais fait le long de la cote Est. Cette expatriation, ce sera l’occasion d’arpenter cette partie du continent nord américain, d’effectuer un nouveau circuit au Canada, peut être de pousser plus à l’Ouest, jusqu’à l’Alaska <3 Mais aussi juste de l’autre côté de la frontière américaine. L’occasion trop belle de réaliser avec D. ce beau rêve que de traverser les US du nord au sud, jusqu’en Alabama, en Louisiane ou Floride. Peut être même d’Est en Ouest tant qu’on y est. Ô que oui, cette aventure Montréalaise, cette expatriation s’annonce riche !

Streets of ParisParis jardin du luxembourg

FLASHBACK. 23 juillet dernier. Les choses n’ont jamais été aussi officielles et précises. Le préavis est donné, les premières annonces pour vendre le mobilier, mises en ligne. Des étapes classiques à tout déménagement, mais qui me font prendre une claque et réaliser encore plus tout ce qui est en train d’arriver et de se passer à une vitesse folle. Tout comme lorsque j’ai pris mon billet d’avion. Ce fameux « aller sans retour ». Un mélange d’excitation et de stress. Aucun retour en arrière possible, on part pour de bon, pour mieux ne pas revenir. On balaye tout derrière soi pour ne rien laisser, rien oublier, mieux tout embarquer avec soi afin de mieux déverser en arrivant. J’en ai rêvé de cet aller sans retour, il est désormais au creux de ma main, dans une poignée de jours. Il y a l’impatience et la peur. Je regarde mon appartement se vider à petits feux, au fil des ventes, je trie, jette, pour mieux résumer ma vie en deux ou trois tout au plus, valises de 23 kg chacune. Drôle de réalité. Un bouillonnement qui n’est pas prêt de s’arrêter, au contraire il ne cesse d’être attisé. Les jours défilent… J-16

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Ô Paris, aurais-tu parié il y a un an que je te quitterai ainsi ? Ô non Paris, je te l’assure, la parisienne que je suis en a le coeur meurtri. 

33 Comments

  • Kim
    17 janvier 2016 at 0 h 18 min

    Tu sais ce que j’aime à travers ton blog ? (oui, je suis encore désolée, je te laisse TROP de coms à lire, pardon x). C’est que tu m’as redonné le goût pour la photographie, chose que j’ai délaisé par manque de temps, malheureusement… :'( Mais grâce à toi, un nouveau projet a émergé dans mon esprit, et je ne t’en remercierai jamais assez. Merci ^^

    Et je voulais savoir, si ce n’est pas trop personnel, quel thème tu utilise pour ton design ? (thème WordPress si tu es sur cette plateforme)

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    • Vagabondanse
      22 janvier 2016 at 12 h 08 min

      Quand on est une férue d’écriture et de mots comme je le suis, il ne faut jamais s’excuser d’avoir le sentiment d’en dire trop ! Bien au contraire, c’est un plaisir que de lire tes petits mots de-ci de-là et c’est bien à moi de te remercier de prendre le temps de parcourir le blog, de lire et de laisser ces commentaires !
      Je suis ravie en tout cas d’avoir pu te redonner goût à la photographie ! Tu sais, cela n’est jamais constant. On est souvent rattrapé par d’autres passions, d’autres occupations, et puis un jour on y revient ;)

      Pour ce qui est du thème ce n’est pas wordpress et il est bidouillé maison.

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  • Clem
    28 juillet 2014 at 16 h 23 min

    Tu fais quel master à l’Udem ? Je viens de finir ma première année en muséologie ! : )

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  • Proserpine
    16 novembre 2013 at 7 h 16 min

    J’ai décidé de suivre tes récits suédois, et en remontant le fil je suis tombée sur ce post… Et en voyant tes photos j’en étais sûre ça criait 18e… avant de partir, j’ai toujours vécu à Marcadet :)

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    • Vagabondanse
      4 mars 2014 at 18 h 58 min

      Ahhh le 18ème ♥ Quel quartier ! On s’y installe à reculons, mais une fois qu’on y est, on ne veut plus le quitter! :)

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  • La Lilloise
    15 août 2013 at 21 h 56 min

    Bonsoir,
    Je fais des recherches sur Paris et de page en page j’arrive sur votre blog. Mais vous partez au Canada ! Allez go, j’embarque avec vous ! Heureuse de vous avoir découverte et je vous souhaite bonne chance pour votre nouveau départ.

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    • Vagabondanse
      3 septembre 2013 at 6 h 21 min

      Soit la bienvenue par ici Laurence :) Comme quoi, de fil en aiguille, de recherche en recherche, on peut parfois faire de jolies découvertes ! :)

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  • chloé
    11 août 2013 at 13 h 48 min

    Encore un article poétique et touchant… Mais félicitations! C’est une super opportunité, une sacrée chance!! J’ai hâte de lire cette nouvelle parenthèse de ta vie ici!

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    • Vagabondanse
      3 septembre 2013 at 6 h 18 min

      Merci beaucoup Chloé ! En effet, c’est une sacrée opportunité qu’il aurait été bien dommage de refuser. Les prochains mois et années promettent d’être sacrément riches, et le blog risque de voir s’accumuler un petit nombre d’article à ce sujet..! :)

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  • Karol
    8 août 2013 at 15 h 31 min

    Bienvenue à Montréal ! J’ai déjà hâte de lire tes réflexions sur la ville et de découvrir les magnifiques photos qui accompagneront tes textes. Au plaisir de s’y rencontrer, peut-être ?!

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    • Vagabondanse
      3 septembre 2013 at 6 h 17 min

      Oh Karol, mais ce serait avec grand plaisir !!! :) Le week end à New-York au printemps s’est bien passé d’ailleurs ?!
      J’ai vraiment hâte de poster mes premiers ressentis et premières images de Montréal par ici, d’avoir vos retours à vous, chers québécois ou expatriés !

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  • working mum
    8 août 2013 at 10 h 59 min

    Belle découverte de ton blog :-) Ton billet me parle puisque nous avons envie de nous expatrier au Canada! 10 ans de plus que toi, un bébé dans le dos (au sen propre hein!) en plus… Bref, ce sera d’abord en vacances en septembre… et si.. Nous verrons mais je comprends tes sentiments. oui ça va te forger et oui ça va etre super (parole d’expat) PROFITES! ENJOY!

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    • Vagabondanse
      3 septembre 2013 at 6 h 16 min

      En effet, je crois que le mot d’ordre va être « profiter » ! La première fois que j’ai mis les pieds au Canada, c’était également en septembre…me jurant que j’y reviendrai un jour y vivre. Je ne pensais pas si bien dire à l’époque ! Alors qui sait, pour vous ?! Les vacances risquent fortement d’avoir son petit poids dans la balance :) Profitez bien également !!

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  • Anne Alkins
    8 août 2013 at 10 h 14 min

    Tu as de bien belles photos de Paris. Ma préférée? La 7ème en partant du haut ! Splendide :)
    Toi qui est encore pour quelque jour sur Paris. Je te conseille de jeter un petit coup d’oeil à l’enseigne parisienne créatrice de foulard « Comtesse Sofia » , car il va faire froid au Canada… ;)

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    • Vagabondanse
      3 septembre 2013 at 6 h 14 min

      Très bon choix pour la photographie :) Je l’aime beaucoup celle-ci !

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  • Mlle Coquelicot
    8 août 2013 at 8 h 55 min

    Ton billet a vraiment une saveur particulière. Sa lecture m’a serré le cœur, je ne comprends pas bien pourquoi. Ou si, peut-être bien parce qu’à travers tes mots, on sent très bien cette excitation, ce caractère un peu irrévocable de la situation.
    Je te souhaite un très beau départ outre – Atlantique !

    Reply
    • Vagabondanse
      3 septembre 2013 at 6 h 14 min

      Ah Mélanie…<3<3<3 Tout est dit. J'ai mis tant de coeur en l'écrivant, j'osais espérer qu'il touche un tant soit peu, mais à ce point...j'étais bien loin du compte. Vous tous, à votre manière, avez rendu ce moment crucial drôlement beau et poignant <3

      Reply
  • thegreengeekette
    8 août 2013 at 0 h 25 min

    Bienvenue à Montréal prochainement alors! Peut-être qu’on s’y croisera à l’occasion. ;-)

    Reply
    • Vagabondanse
      3 septembre 2013 at 6 h 11 min

      Montréal n’étant pas une si grande ville, il y a de grandes chances, qui sait ?! :)

      Reply
  • Vaironika Le Tyran
    7 août 2013 at 23 h 03 min

    Ton article est magnifique… Il m’a tenu en haleine jusqu’au bout, m’a fait rêver, m’a rappelé des souvenirs, m’a redonné envie. J’ai adoré, vraiment. Je me suis reconnue aussi, aucune réelles attaches, je peux faire mes valises sans me retourné et sans regrets.
    Bon voyage & profite bien de ton nouveau pays… :)

    Reply
    • Vagabondanse
      3 septembre 2013 at 6 h 13 min

      Quel commentaire <3 Je ne pouvais attendre mieux, Merci pour ces jolis mots Vaironika. Cet article me tient tellement à coeur, je vis là une étape si importante de ma vie, que du coup, voir et lire tous vos retours me serre le coeur et me conforte un peu plus dans mon choix.

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  • Perrine
    7 août 2013 at 15 h 41 min

    Je comprends trop bien ton sentiment pour l’avoir ressenti une première fois en 2009 avant mon départ à Montréal. C’Est sans crainte que je peux te dire qu’au retour à Paris un an plus tard, j’étais toujours autant charmée.. même si Montréal avait laissé sa trace, tellement forte et douce à la fois que je suis repartie, définitivement cette fois il y a 9 mois, sans jamais regrettter mon choix ! Si tu as besoin d’avis de conseils, n’hésite pas !

    Reply
    • Vagabondanse
      3 septembre 2013 at 6 h 11 min

      On ne peut comparer une ville à une autre, tant chacune est singulière. Je sais par avance, que je ne retrouverai jamais certains points de Paris à Montréal et inversement. Je vais les aimer toutes deux comme elles sont, en profiter de telle sorte, qu’en retrouvant chacune d’elle à tour de rôle, je n’ai aucun regret et que du plaisir et du bonheur :)

      Reply
  • Caroline
    7 août 2013 at 14 h 29 min

    Quel plaisir de te lire ! Cet article est magnifique, je n’ai pas pu m’empêcher de le partager. Bonne continuation et ne t’inquiètes pas, Paris ne s’en ira pas :)

    Reply
    • Vagabondanse
      3 septembre 2013 at 6 h 09 min

      Merci beaucoup Caroline pour le partage, tu as eu raison et je ne pourrais en aucun cas t’en vouloir ;) ! Paris ne m’attendra peut être pas, mais tu as raison, Paris ne s’en ira pas :)

      Reply
  • lily lapinouxpatoubo
    7 août 2013 at 13 h 40 min

    cet article est magnifique, je lis que très rarement de A à Z mais tu m’a transporter. Voyageuse dans l’âme je partirais aussi à ta place, moi j’ai laisser Paris pour Nantes beaucoup moins loin mais depuis déjà 7 ans.

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    • Vagabondanse
      3 septembre 2013 at 6 h 08 min

      En voilà un joli compliment ! Merci Lily :) Les morts « court » et « concis » ont été depuis des années proscrits de mon vocabulaire ! Je sais que la longueur de mes écrits peut en rebuter plus d’un, mais quel beau cadeau quand justement, ils réussissent à captiver jusqu’au bout les plus sceptiques !

      Reply
  • Maïwenn
    7 août 2013 at 12 h 22 min

    Oh :) Une amie de l’Ecole du Louvre était dans ce même master cette année ^^ Les coïncidences, parfois…

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    • Vagabondanse
      3 septembre 2013 at 6 h 07 min

      Vraiment ?! Décidément, le monde est petit en effet !

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  • Heartofunicorn
    7 août 2013 at 11 h 54 min

    Comme ce post est remplis d’émotion, ta façon d’écrire est vraiment magnifique, c’est un vrai plaisir de te lire !
    Je me vois encore, lire il y a quelques mois tes aventures Canadienne ( grâce auquel j’ai découvert ce livre que tu nous ouvre à travers le monde).
    J’espère que cette nouvelle aventure Nord Américaine t’apporteras beaucoup de choses et surtout beaucoup de voyages :)

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    • Vagabondanse
      3 septembre 2013 at 6 h 06 min

      Et bien, que dire de plus si ce n’est que je suis on ne peut plus touchée ! Merci beaucoup, très sincèrement. Cette nouvelle aventure Canadienne risque d’être forte en émotions et me réserve j’en suis sure, de belles surprises. Il me tarde déjà de vous faire partager tout cela, avec la même passion et envie que lors de mon carnet sur mon road trip au Canada ! :)

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  • xelou
    7 août 2013 at 9 h 55 min

    Quelle chance. Je crois que je partirai sans me retourner… Profite bien et régale nous :-)

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    • Vagabondanse
      3 septembre 2013 at 5 h 57 min

      Dans ces moments là, il est parfois bon en effet de partir sans se retourner :) Se jeter à corps perdu dans cette folle aventure…

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