Ă oui Paris, pour toi, pour une balade parisienne je battrai le pavĂ© jusqu’Ă m’en faire saigner les pieds, en trouer mes souliers.
C’est Ă©trange cet amour inconditionnel que je te porte, t’enveloppe et t’enserre. Les annĂ©es filent et rien ne bouge, tout demeure statique, comme une Ă©vidence. J’ai beau retourner la boule Ă neige, tout finit toujours par retomber Ă sa place. J’ai eu beau m’Ă©loigner, traverser un ocĂ©an, mais rien n’y fait. Rien n’y a fait. Tu Ă©tais toujours lĂ , ancrĂ©, harnachĂ©. Je te l’ai dit Ă maintes fois, surtout cet Ă©tĂ© lĂ . Paris, je suis partie mais je ne tâai pas tout dit.
Balade parisienne !
Aujourd’hui. Ă oui, aujourd’hui Paris, je suis revenue et cette fois-ci, j’ai eu envie de t’y revenir toute entiĂšre. T’y retrouver comme hier, comme avant, comme Ă la premiĂšre. T’y revenir le temps d’une balade parisienne, comme on sait si bien y faire.
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Paris Ve
Ă oui Paris, pour toi, pour une balade parisienne je battrai le pavĂ© jusqu’Ă m’en faire saigner les pieds, en trouer mes souliers.
Je te voulais Ă moi seule, te voulais comme pendant toutes ces annĂ©es oĂč je t’ai espĂ©rĂ©, (tant) imaginĂ©. Je voulais voir jaillir cet amas de souvenirs Ă chacun de tes recoins, mais je voulais aussi te (re)trouver (in)changĂ©e, (in)connue. Comme ce matin lĂ , au coeur du VĂšme, Ă la sortie de la Gare de Lyon. Je te l’ai dis Paris, te l’ai martelĂ© tant de fois. Qu’importe ta grisaille ou ta pluie, rien n’y fera, je battrai ton pavĂ© jusqu’Ă en avoir les pieds trempĂ©s. Ce matin lĂ , j’ai eu envie de faire taire pour de bon ces promesses non tenues, ces rdvs manquĂ©s Ă rĂ©pĂ©tition. Ă oui Paris, ce matin lĂ , pour cette balade parisienne j’ai traversĂ© sans me retourner, un sourire jusque lĂ , le Pont d’Austerlitz pour dĂ©ambuler (enfin) derriĂšre les lourdes grilles du Jardin des Plantes. Arpenter, avancer, traverser ces petits sentiers ci-et-lĂ tout en imaginant les lieux sous l’orĂ©e du printemps.
Ă oui Paris, c’est promis je reviendrai. Je reviendrai quand le soleil s’installera de plus belle et Ă©blouira les jardins de la Grande MosquĂ©e de Paris. Oser franchir le pas de cette immense porte en bois sculptĂ©, en repensant Ă toutes ces fois ou C. m’en avait parlĂ©, m’avait contĂ© ces jolies aprĂšs-midi passĂ©es Ă prendre un thĂ© dans ce lieu si Ă part, invitant au dĂ©paysement.
Ă oui Paris, pour toi,pour une balade parisienne je battrai le pavĂ© jusqu’Ă m’en faire saigner les pieds, en trouer mes souliers.
J’ai bravĂ© ta grisaille pour filer entre tes gouttes, mettre de cĂŽtĂ© ces recoins inconnus pour renouer avec ces souvenirs si lointains sur le papier mais si prĂ©sents en rĂ©alitĂ©. Je me suis laissĂ©e porter par ces reconnaissances visuelles familiĂšres, la bouillonnante rue Mouffetard pourtant si silencieuse ce jour-ci, jusqu’Ă l’imposant PanthĂ©on. Tourner, tourner, tourner au creux de tes rues et ruelles Paris, et s’amuser Ă te mettre en piĂšces, Ă t’observer continuellement d’une maniĂšre nouvelle. Observer de loin la façade longiligne de la BSG et se souvenir avec plaisir de ces heures incalculables passĂ©es dans cette grande salle somptueuse, Ă potasser, rechercher, rĂ©viser. C’Ă©tait hier, mais la nostalgie elle, est prĂ©sent(e). Pousser la porte de cette petite librairie, entendre le parquet craquer sous mes pieds et laisser mes doigts fureter au grĂ© des couvertures de livres Ă©talĂ©s le long de ces prĂ©sentoirs surchargĂ©s.
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Paris VIe
Ă oui Paris, pour toi, pour une balade parisienne je battrai le pavĂ© jusqu’Ă m’en faire saigner les pieds, en trouer mes souliers.
Faire machine arriĂšre et pousser Ă son paroxysme la remĂ©moration. Je m’y revois, je nous y revois Paris. Je me rends finalement compte Ă quel point je me suis Ă©parpillĂ©e avec toi, au creux de toi, ci-et-lĂ . Je nous revois, sortir de cours Ă deux pas de lĂ , rue Assas, filer faire la queue chez notre cher Bagel&Brownie pour un irremplaçable et indĂ©trĂŽnable bagel San Diego & un brownie chocolat, et s’alanguir sur ces chaises vertes, autour de la fontaine face au SĂ©nat ou dans un recoin ça-et-lĂ du Jardin du Luxembourg. Je revois tous ces moments, ces entractes universitaires s’enchĂąsser aux rencontres photographiques, Ă ces visages, ces premiers dĂ©clenchements.
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Ăle de la CitĂ©
Ă oui Paris, pour toi, pour une balade parisienne  je battrai le pavĂ© jusqu’Ă m’en faire saigner les pieds, en trouer mes souliers.
Je revois ces instants en gagnant la place Saint Michel et traversant le pont Ă©ponyme. Ă oui Paris, je m’en souviens comme si c’Ă©tait hier. Je regarde aujourd’hui les berges bien vides et je nous revois Ă nouveau. Paris, Paris, Paris…nous Ă©tions quelques unes, tu nous faisais (tant) rĂȘver depuis la DrĂŽme, le Nord ou encore les Vosges. Je revois nos visages enjouĂ©s aprĂšs ces annĂ©es Ă Ă©changer par claviers interposĂ©s, Ă ton sujet notamment Paris. Ces sourires la premiĂšre fois. Ă oui Paris, tu nous faisais rĂȘver, et vois tu, sept ans aprĂšs, tu continues de faire battre mon coeur Ă mĂȘme mesure, comme avant, comme aujourd’hui, et j’en suis convaincue, comme demain.
Ă oui Paris, pour toi, pour une balade parisienne je battrai le pavĂ© jusqu’Ă m’en faire saigner les pieds, en trouer mes souliers.
Je revois ma stupeur de te dĂ©couvrir si vide de tes parisiens, au dernier Ă©tĂ© ou l’on s’est croisĂ©. Sentir ce petit bonheur que de t’avoir pour moi seule Ă mes heures de repos, presque vidĂ©e. ApprĂ©cier de t’arpenter de quartier en quartier mais aussi d’Ăźle en Ăźle. La jolie surprise du MarchĂ© aux Fleurs de l’Ăźle de la CitĂ©. Combien de fois suis-je passĂ©e non loin, traversant uniquement d’un bout Ă l’autre pour gagner la Place du ChĂątelet ou celle de Saint-Michel et inversement. Je te savais surprenante et rayonnante, mais il m’aura fallu attendre avant de l’approuver. Deux ans ont filĂ© depuis la derriĂšre fois, et trois fois rien n’a changĂ©. J’y retrouve ce mĂȘme sentiment d’ailleurs, d’un air de campagne en pleine ville, de cette effusion d’odeurs et de couleurs.
Preuve en est que tu n’as pas bougĂ© (ou presque) Paris, je retrouve ce mĂȘme miroir Ă volets, et me souviens de ce rĂ©flective portrait immortalisĂ©, deux ans auparavant. L’instant prĂȘte Ă sourire !Â
(2014 Ă gauche // 2016 Ă droite)
Ă oui Paris, pour toi, pour une balade parisienne je battrai le pavĂ© jusqu’Ă m’en faire saigner les pieds, en trouer mes souliers.
Je savoure ce matin lĂ , la basse saison, tout comme j’ai savourĂ© des mois/annĂ©es auparavant te rencontrer Ă l’orĂ©e de l’hiver sous cette fine couche de neige, si proche de nous, si proche de ton coeur battant et bien loin des Ăąmes vagabondes touristiques. Contourner Notre-Dame pour t(l)’apercevoir sous un autre regard, et oublier que cette fois-ci sera aussi un rdv manquĂ© pour gagner le coeur de ce mastodonte tant Ă©tudiĂ© sur les bancs de la fac en Histoire de l’art. Paris, tu te joues de moi, j’en suis convaincue ! Ă oui Paris, et vois tu, ce petit jeu m’amuse, puisqu’il m’invitera plus qu’il ne me forcera, Ă te revenir de plus belle, encore une fois, une prochaine fois, une nouvelle fois, pour une Ă©niĂšme balade parisienne juste entre toi & moi.
Paris tu es de ces instants suspendus, de ces moments que j’aime Ă capturer Ă la volĂ©e, de si bon matin, au coin d’une terrasse de cafĂ©. Comme avec cet homme, au premier plan, qui sirotera son cafĂ© en griffonnant quelques taches et lignes sur le coin d’un carnet, le sourire esquissĂ© au coin de ses lĂšvres et de sa lĂ©gĂšre barbe grisonnante, amusĂ© sous mon oeil curieux Ă vouloir l’immortaliser devant mon objectif.
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Paris IV
Ă oui Paris, pour toi, pour une balade parisienne je battrai le pavĂ© jusqu’Ă m’en faire saigner les pieds, en trouer mes souliers.
La journĂ©e s’avance Ă mesure que ton ciel s’ouvre et se dĂ©gage. Les kilomĂštres s’Ă©grĂšnent au fil des arrondissements et la fatigue se taire au loin, au fin fond de mes souliers. J’ai l’utopie de penser te connaĂźtre Ă chaque coin de rue, et tu as la sagesse de poursuivre Ă me surprendre continuellement. Mes souvenirs lillois s’entremĂȘlent aux parisiens et je ne rĂ©siste pas longtemps avant de m’engouffrer Aux Merveilleux. Une seule bouchĂ©e et le passĂ© s’immisce au prĂ©sent subitement. Combien de cramiques, de merveilleux ai-je donc mangĂ© Ă la sortie du lycĂ©e pendant ces trois annĂ©es au coeur du Vieux-Lille. Combien de fois suis-je passĂ©e devant ces vitrines de la Rue de la Monnaie. Le bonheur est ainsi comble de trouver cette pĂ©pite lilloise au coeur de toi Paris.
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Passage de l’Ancre
Ă oui Paris, pour toi, pour une balade parisienne je battrai le pavĂ© jusqu’Ă m’en faire saigner les pieds, en trouer mes souliers.
Il y a tant Ă dĂ©couvrir de toi ma belle Paris. Ă oui, tant. Tes dĂ©fauts font parfois le bonheur de certains, tes qualitĂ©s en mettent en horreur d’autres. Tes prĂ©visibles comblent quand tes insoupçonnĂ©s dĂ©chantent. Ă oui Paris, tu es cette palette colorĂ©e, ce kalĂ©idoscope pour tout un chacun, oĂč il m’apparait bien impensable de ne pas succomber Ă ton charme sous un certain regard, mĂȘme petit. Je me souviens de mes grands yeux, la premiĂšre fois que je suis rentrĂ©e de la fac Ă pieds avec Jo’. Traverser (presque) tout Paris Ă pieds du Jardin du Luxembourg jusqu’Ă BarbĂšs. Je revois son air malicieux en m’entrainant par la main et Ă grandes enjambĂ©es, m’engouffrer au creux de ces passages, de ce passage, le Passage de l’Ancre. Ce passage sera Ă jamais son souvenir, il en aura Ă jamais son visage ancrĂ©. Ce visage si cachĂ© que l’on ne te devine pas Paris. Cette proximitĂ© dissimulĂ©e derriĂšre ta mythique grandeur intouchable.
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Paris VII
Ă oui Paris, pour toi, pour une balade parisienne je battrai le pavĂ© jusqu’Ă m’en faire saigner les pieds, en trouer mes souliers.
Aujourd’hui. Ă oui, aujourd’hui Paris je suis revenue; et cette fois-lĂ , j’ai eu envie de t’y revenir toute entiĂšre. T’y retrouver comme hier, comme avant, comme Ă la premiĂšre. Je voulais te retrouver au grĂ© de ces souvenirs, au plus prĂšs. Je voulais te gagner le long de la ligne de mĂ©tro 6 jusqu’au TrocadĂ©ro pour te saluer comme il fallait. Ă oui Paris, je voulais mettre en piĂšces ta Tour Eiffel Ă l’image de ton PanthĂ©on. Je voulais te regarder amusĂ©e, attendrie, les yeux embuĂ©s. Ă oui Paris, c’est Ă©trange cet amour inconditionnel que je te porte, t’enveloppe et t’enserre. Je te voudrais toute entiĂšre, comme avant, comme hier. Te voudrais au prĂ©sent et non plus au passĂ©, relĂ©guĂ©. Ă Oui Paris… mais je le sais, tu m’as attendu pendant deux ans, alors je saurais t’attendre Ă mon tour, si c’est le prix Ă payer pour te retrouver (enfin).
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Paris IX
Ă oui Paris, pour toi, pour une balade parisienne je battrai le pavĂ© jusqu’Ă m’en faire saigner les pieds, en trouer mes souliers.
Si mon coeur t’es tout acquis, il est Ă jamais (je crois) harnachĂ© Ă ce quartier, Paris. Ă la croisĂ©e de ces arrondissements, IXe et XVIIIe. ChĂąteau Rouge & BarbĂšs. De cet appartement et de Jo’, de tous ces souvenirs qui s’y bousculent plus qu’ailleurs et qui renforcent ce sentiment d’ĂȘtre Ă la “maison” plus qu’Ă nulle autre endroit dans la capitale. Ce coeur battant aussi adorĂ© que dĂ©testĂ©. Avant je t’aurais Ă©vitĂ©, peut-ĂȘtre mĂȘme fuis. Aujourd’hui, je cours pour t’y retrouver, t’y ressentir et t’y photographier. Ă oui, LibertĂ© chĂ©rie, au coeur de ma douce Paris.
Ă oui Paris, pour toi, pour une balade parisienne je battrai le pavĂ© jusqu’Ă m’en faire saigner les pieds, en trouer mes souliers.
Ne l’oublie jamais. â„
30 Comments
Ullern
6 juin 2017 at 1 h 51 minJe rattrape mon retard car je viens tout juste de tomber sur ton site, et cet article m’a particuliĂšrement bluffĂ© ! :D
J’adore ta façon d’Ă©crire et de t’exprimer.
Tes photos sont tout aussi magique dans cet article, et je pense que tu as déjà eu beaucoup de fois la question mais je pense que tu as fait ces photos avec ton argentique, et pourrais tu juste me donner le nom de la pellicule ? :)
Continue comme ça en tout cas, je vais plus pouvoir me passer de ton blog !
Vagabondanse
7 juin 2017 at 13 h 45 minMerci beaucoup Marine, et bienvenue par ici alors !
Comme tu as pu le deviner dans cet article ne particulier, Paris tient une place vraiment Ă part dams mon coeur et se serait mentir que de nier que cet article m’est cher :)
Pour rĂ©pondre Ă ta question, toutes les photos de cet article ont Ă©tĂ© prises… au numĂ©rique et non Ă l’argentique ! :)
yoann
29 dĂ©cembre 2016 at 14 h 27 minBravo pour ton site internet. Ta plume et tes photos m’ont fait recouvrir Paris sous un nouveau regards, bien qu’Ă©tants de Paris moi meme. Merci beaucoup pour cela. de meme pour le post sur la Jordanie, super (comme tous les autres aussi)
merci
Vagabondanse
3 janvier 2017 at 11 h 53 minMerci beaucoup Ă toi Yoann pour ce joli retour :) Cela fait chaud au coeur !! Paris me manque cruellement et j’espĂšre pouvoir y revenir l’arpenter plus souvent en 2017 ! Pour la Jordanie…mon petit doigt me dis qu’un nouvel article arrive tout bientĂŽt..! :)
Angie
17 mars 2016 at 9 h 29 minPrĂ©pare toi Ă l’avalanche de commentaires, je rattrape mon retard ma belle ! Ton Ă©criture magique m’avait manquĂ© ! Et les photos ici c’est quand mĂȘme mieux que sur Instagram !
Vagabondanse
24 mars 2016 at 18 h 49 minOh comme tu es chou ! <3 Un vrai petit bonheur d'avoir eu un peu de lecture de si bon matin :) Merciii!
Une Occidentale en Chine
13 mars 2016 at 15 h 38 minMalgrĂ© le fait que je n’ai pas pu suivre la cadence et que j’ai dĂ» revenir dans mon Sud natal, je porte Ă©ternellement Paris dans mon coeur. Merci Ă toi pour ce magnifique article qui me fait rappeler les raisons pour lesquelles Paris sera toujours Paris <3
Vagabondanse
14 mars 2016 at 19 h 01 minOh merci ! Tu le dis si bien, Paris sera toujours Paris :) Il y a ce petit inexplicable. On aime Ă la fuir, s’en dĂ©faire, s’en dĂ©tacher, mais sans pour autant l’oublier, l’expulser de notre coeur.
May
12 mars 2016 at 22 h 05 minĂa fait deux fois que je relis ton article et que je souris. Tu me (re)donnes envie d’aller, depuis que je me le promets, dĂ©couvrir la grande mosquĂ©e : demain s’il fait beau.
Vagabondanse
14 mars 2016 at 19 h 00 minOh tu es chou, merciiii <3 Me voilĂ on ne peut plus ravie May d'avoir pu te donner envie avec ce beau temps d'aller te perdre un instant Ă la Grande MosquĂ©e :) Bon, dommage pour le reflex cette fois ci, mais qui sait, ca pourrais ĂȘtre chouette d'y retourner ensemble au beaux jours, non ?! :)
Camille
12 mars 2016 at 11 h 53 minJ’aime beaucoup. J’aime ta maniĂšre de parler Paris, moi qui, petit Ă petit, m’en lasse. Je me sens Ă©touffĂ©e par cette ville immense, par ces gens par milliers qui toute la journĂ©e battent le pavĂ©, sans se voir, sans me voir.
GrĂące Ă tes mots, Ă tes photos, j’ai revu Paris comme au premier jour.
C’Ă©tait agrĂ©able.
Merci.
Vagabondanse
14 mars 2016 at 18 h 58 minTu ne peux pas me faire plus plaisir Camille, vraiment. Je comprends que Paris puisse lasser, exaspĂ©rer, Ă©touffer. Et au fond, c’est peut ĂȘtre Ă eux (vous), que j’ai le plus envie au fond de faire revivre Paris, insuffler un second souffle, redonner une envie nouvelle de retrouver Paris autrement :)
Lolli
12 mars 2016 at 9 h 00 minQuel magnifique éloge sur Paris ! <3
Vagabondanse
14 mars 2016 at 18 h 56 minMerci ! :)
Kim
11 mars 2016 at 19 h 40 minWouah ! Avec ce lyrisme dont toi seule Ă le secret, tes touches personnelles adorables et si uniques et sincĂšres, on voyage au fil des phrases, des mots qui s’Ă©talent sur l’Ă©cran. Je me suis sentie moi dans ces rues sinueuses, dans ces lieux emblĂ©matiques.. Tu arrives Ă nous faire si bien voyager, c’est fou ce talent. Bravo !
Kim
Vagabondanse
14 mars 2016 at 18 h 55 minTu ne cesses de me gĂąter avec tes compliments Kim ! Je suis plus que sincĂšrement touchĂ©e. Tu n’as pas idĂ©e comme cela me douche, vraiment. Je suis toujours hĂ©sitante au moment de publier ce genre d’article, parce que c’est ceux qui me tiennent le plus Ă coeur, que j’aime par dessus tout le plus Ă©crire. Pendant des annĂ©es Ă l’Ă©cole on m’a reprocher cette Ă©criture et je conçois on ne peut plus qu’elle puisse ne pas convenir Ă tout le monde et en laisser de marbre. C’est un peu ma patte Ă moi :) Alors, je suis plus que ravie et touchĂ©e de voir que mon article, cet ode Ă ma douce Paris vous touche aussi, traverse l’Ă©cran virtuel.
Encore (et encore) merci Kim pour tes jolis mots.
J'ai écrit
11 mars 2016 at 13 h 40 minJ’aime dĂ©jĂ beaucoup Paris mais alors avec tes mots, j’en retombe Ă©perdument amoureuse comme au premier jour, aprĂšs toutes ces parties de cache Ă cache et en espĂ©rant qu’il y en ait encore beaucoup. Paris qu’elle soit grise, ou recouverte d’un ciel bleu, je l’aime pour tous ces sentiments qu’elle me fait ressentir, pour toutes ces fois oĂč je marche la tĂȘte levĂ©e, et toutes ces façades que je photographie et tous ces coins que j’essayent de chercher, retrouver pour finalement qu’elle me surprenne par quelque chose que je n’attendais mais qui est souvent bien mieux que ce que je cherchais. J’aime beaucoup le commentaire de Marion qui dit qu’avec tes mots et tes photos, c’est comme si on pouvait enlacer Paris tout entier, c’est exactement ça <3
Vagabondanse
14 mars 2016 at 18 h 49 minJe partage tant ton amour pour Paris Fabienne <3 Tes si jolis mots, c'est exactement cela. Le coeur était serré en écrivant cet article, comme toujours lorsque je parle de Paris, mais là , il y avait une saveur particuliÚre, ces retrouvailles étaient bien singuliÚres :) Merci merci merci pour tes commentaires, à chaque fois, c'est un joli rayon de soleil !
Liilice
11 mars 2016 at 11 h 04 minQuelle belle dĂ©claration… J’aime lire ces escapades parisiennes, tes photos sont magiques… Tu me ferais presque aimer Paris :-)
Vagabondanse
14 mars 2016 at 18 h 45 minOh merciiii Alice ! Alors lĂ , c’est un bien joli compliment :) J’espĂšre rĂ©ussir Ă te faire fondre pour ma douce Paris au grĂ© des prochains articles alors !
juliette
11 mars 2016 at 10 h 15 minQue c’est beau ! <3
Vagabondanse
14 mars 2016 at 18 h 44 min& la ville est encore plus belle (et chouette!) lors d’une balade Ă tes cĂŽtĂ©s :) <3
Landry - douly07
11 mars 2016 at 10 h 07 minTrĂšs beau texte, toujours aussi poĂ©tique. On ne se rend pas compte de la chance que l’on a quand on a tout cela Ă portĂ©e de main. Merci Ă toi pour ce partage !
Vagabondanse
14 mars 2016 at 18 h 43 minJe te rejoins tellement sur ce point !! Et puis, c’est souvent ce que l’on dit, c’est en perdant les choses que l’on se rend compte de leur valeur. :) On a souvent tendance Ă regarder l’herbe qui nous semble plus verte chez le voisin, sans se rendre compte que c’est exactement la mĂȘme qui nous entoure, voire mĂȘme, qu’elle peut ĂȘtre plus belle !
Aurélie
11 mars 2016 at 9 h 34 minWow ! C’est un texte magnifique. J’aurais du mal Ă en dire autant de Paris pour ma part… Sauf les quelques fois oĂč je suis revenue pour quelques jours aprĂšs une longue absence. Mais au quotidien… C’est plus difficile.
En tout cas, ton texte est trÚs émouvant, trÚs poétique. C,est une trÚs belle ode à Paris :)
Vagabondanse
14 mars 2016 at 18 h 41 minMerci beaucoup pour ces jolis mots AurĂ©lie :) Pour avoir cotoyĂ© Paris tant Ă©pisodiquement quand j’habitais Ă Lille, qu’au quotidien en m’y installant, je comprends ce sentiment dont tu parles, mĂȘme si je n’ai pour l’heure pas (encore) rĂ©ussi Ă me lasser de la capitale, quand je m’en Ă©loignais pour un temps, il y avait cette petite boule au ventre d’impatience et de joie au retour en la retrouvant :) Ce fut encore plus flagrant quand je me suis expatriĂ©e Ă MontrĂ©al. Sauf que lĂ aussi, c’Ă©tait le bonheur de rentrer chez soi, en France.
Oanez
11 mars 2016 at 9 h 33 minTrĂšs bel article & magnifiques photos, j’adore les couleurs !
Vagabondanse
14 mars 2016 at 18 h 37 minMerci :) Bien que je n’ai pas Ă©tĂ© trĂšs gĂątĂ©e cette fois ci avec la mĂ©tĂ©o, je suis contente d’avoir malgrĂ© tout rĂ©ussi Ă capturer Paris sous son ciel gris et ses Ă©claircies.
marionromain
11 mars 2016 at 8 h 58 minCet article me plait Ă©normĂ©ment, j’ai l’impression de pouvoir enlacer Paris tout entier Ă travers lui. Merci pour cette richesse, aussi bien en photos qu’en rĂ©cit.
Vagabondanse
14 mars 2016 at 18 h 36 minC’est exactement ce que j’ai voulu faire transparaĂźtre ! Vous donnez l’envie d’Ă©treindre Paris tout entier, comme si vous y Ă©tiez, comme si c’Ă©tait la premiĂšre fois, mĂȘme la premiĂšre fois d’une nouvelle fois. :) Mission accomplie, merci beaucoup !